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Cyber-prédateur : 18 jeunes adolescentes attaquées en Essonne

Ce genre d’histoire, on a toujours tendance à croire qu’elles n’arrivent qu’aux autres. Jusqu’à présent, elles se passaient surtout aux USA. Nous vous en avons déjà parlé d’ailleurs. Ce n’est plus le cas et cette nouvelle affaire le démontre encore une fois. Un cyber-prédateur âgé de 21 ans a en effet réussi à obtenir des photos 18 adolescentes dénudées âgées de 12 à 15 ans.

Le cyber-prédateur utilisait les réseaux sociaux pour séduire ses victimes

Le cyber-prédateur en question n’était pas un homme aux cheveux grisonnant comme on peut parfois se l’imaginer. Bien au contraire. Il s’agissait en réalité d’un jeune homme de 21 ans qui vit toujours chez ses parents, à Fréjus. Il n’en reste pas moins qu’au regard de ses faits il s’agit bien là d’un prédateur et manipulateur redoutable.

Le jugement n’ayant pas encore eu lieu, il reste suspecté. Mais tout semble démontrer qu’il sera bel et bien condamné.

Cette triste histoire débute en 2018. Se faisant passer pour un ado de 16/17 ans, le cyber-prédateur contacte une élève du Collège Privé du sacré Cœur via un des plus célèbre réseau sociaux : Snapchat. La jeune fille ne le connaît pas. Pour rentrer en confiance il la complimente. Très vite, leurs échanges se font en mode privé.

Et très rapidement, le cyber-prédateur demande à sa victime de lui envoyer des photos en sous-vêtements. Et finalement des clichés dans le plus simple appareil. Encore une fois, pour gagner sa confiance et la rassurer il envoie lui aussi des photos de lui où il apparaît nu.
Si le cyber-prédateur rencontre un refus, il publie des photos et force ainsi ses victimes à aller plus loin.

La stratégie est tellement maîtrisée que 18 autres jeunes filles du Collège du Sacré Cœur en Essonne se feront piéger… Jusqu’à ce que 6 d’entre elles décident finalement de réagir. Elles vont alors porter plainte

Mais que fait la police, qu’en pense les parents, les élèves ?

Équipe spéciale de la gendarmerie

Malheureusement cette stratégie de pédophilie via internet est bien connue des services de police. Les forces de l’ordre doivent en effet de plus en plus faire face aux cyber-prédateur.
Ainsi pour mieux sensibiliser aux dangers potentiels du net, cela fait plus d’un an déjà que 5 fonctionnaires de la gendarmerie de l’Essonne passent dans les écoles et les collèges. Il est temps d’avertir, de mettre en garde, d’informer, de prévenir. « Même après une discussion de plusieurs mois, vous ne connaissez pas réellement la personne » insistent-ils. Ils expliquent encore que « rien ne s’effacent sur internet, tout ce qui y est transmis, y reste ! »

Les forces de l’ordre ont également indiqué qu’il était indispensable que les parents surveillent, face attention à l’utilisation d’internet par leurs enfants. Sur l’ordinateur certes mais plus encore sur les téléphones portables L’installation d’un logiciel espion tel Mspy, Hoverwatch ou Flexispy s’avère donc, comme nous l’avons déjà dit, une option aujourd’hui devenue indispensable pour protéger ses enfants des dangers du web. Dangers dont la plupart du temps ils n’ont même pas conscience.

Les parents, des réactions bien différentes

Certains parents semblent, être surpris, d’autres choqués par ce qui s’est passé. Ceux d’une victime de cyber harcèlement ont décidé d’opter pour une solution radicale : plus de téléphone. D’autres parents ont immédiatement enlevé le Smartphone pour le remplacer par un téléphone portable simple qui ne peut que appeler et envoyer des SMS. D’autres encore ne semblent pas vraiment prendre conscience et conservent une posture identique. Ils déclarent ainsi sans aucune inquiétude « Elle ne va pas sur les réseaux sociaux ». Ou encore « Elle n’a pas de compte Facebook, elle n’utilise pas Snapchat non plus ». «  Elle est consciente des dangers du net »… Comme nous le disions donc au début de cet article : on croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres.

Comment ces parents peuvent-ils être si sûr d’eux après ce qui vient de se passer ? Quelle connaissance réelle des réseaux sociaux ont-ils vraiment et surtout de l’utilisation qu’en font leurs enfants ? Pas de compte Facebook, vraiment ? Même pas avec un pseudo, en toute discrétion comme tout secret que l’on peut avoir envers ses parents à cet âge… Comme nous en avons tous eux ! Et d’un autre côté, enlever son Smartphone a un enfant de cet âge n’est-ce pas aussi l’isoler ? L’exclure de ses relations sociales.

Alors pourquoi ne pas vérifier tout ça ? S’assurer qu’il n’y a vraiment aucun danger ? Protéger ses enfants des dangers bien réels qui existent sans pour autant l’exclure ? Pourquoi ne pas installer un logiciel espion comme Mspy, Hoverwatch ou Flexispy non pas pour empiéter sur leur intimité mais seulement s’assurer qu’il n’y a pas de danger. Que la manière dont ils utilisent internet ne présente pas de risque pour eux. Qu’il n’échange pas de photos compromettantes. Ne discutent pas avec des inconnus. Qu’ils sont bien là où ils devraient être…

Et les élèves dans tout ça ?

Les victimes du cyber-prédateur sont quant à elles perturbées, très perturbées. Certaines pensent sérieusement à changer d’établissement. Les camarades dans ce genre d’histoire ne sont généralement pas forcément très tendres. Remarques qui fusent, rumeurs qui enflamment la cour de récréation, regards, insultes parfois. C’est très difficile à gérer une fois que l’histoire éclate. Voilà pourquoi il est si difficile d’en parler. Voilà pourquoi le silence peut durer des mois.

L’équipe de gendarmerie s’est donc déployée au Collège du Sacré Cœur car comme le dit l’un des fonctionnaires : il faut agir très vite.
Mais le pire peut-être dans cette histoire, c’est qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Les forces de l’ordre ont saisi et étudié ‘ordinateur du cyber-prédateur. Et visiblement il agissait à grande échelle ! Plusieurs groupes de jeunes filles mineures auraient été attaquées par cet homme, dans tout l’Hexagone…C’est désormais,le parquet de Draguignan qui mène l’enquête.

Vous êtes sur que votre enfant n’est pas exposé au danger du web ?

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